« Quelle joie le rock’n’roll ! » chantait Didier Wampas, enivré des moments de fête que la musique rock sait nous procurer. Et c’est précisément la sortie d’un tel album qui vient une fois encore à nous le rappeler. Le plus classe des tribute band de Black Sabbath – « the only band with the balls to pay tribute to Black Sabbath properly » comme on peut lire sur l’affiche promo du disque – reprend du service pour notre plus grand plaisir (coupable ?). Partenaire comme on le sait du Prince des Ténèbres himself sur de nombreux albums et tournées, Zakk Wylde persiste et signe son hommage aux légendaires pionniers du heavy metal, dont les hymnes ésotériques et tutélaires semblent encore faire l’unanimité aujourd’hui. Accompagné de Blasko à la basse et Joey Castillo à la batterie, le guitariste américain puise cette fois-ci dans les deux immenses classiques de la discographie du sabbat, Paranoid (1970) et Master Of Reality (1971), afin d’en proposer une relecture certes attendue mais néanmoins rondement exécutée.
Il n’est pas chose aisée en effet de passer derrière la bande à Iommi ; pari cependant remporté haut la main par ce Sabbath 2.0 qui peut s’enorgueillir d’être parvenu à proposer un son dépoussiéré et revigorant, offrant une nouvelle mise en lumière de ce corpus fabuleux. Le postulat de départ n’ayant après-tout jamais été de dépasser le maître, mais simplement de célébrer son répertoire magistral et ô combien essentiel à la culture metal, et plus largement musicale, du XXe siècle. Et c’est bien là que l’on notera la différence avec un énième tribute sans intérêt : Zakk Wylde fait du Sabbath, à sa façon à lui ; c’est à dire en respectant profondément l’œuvre de base tout en veillant à l’enrichir de sa propre touche heavy, de son timbre, de sa couleur… des éléments qui ne sont autre, finalement, chez le musicien, que les résultats directs du testament artistique de Black Sabbath. Bref, la boucle est bouclée. Une proposition assez consensuelle en somme, avec juste ce qu’il faut pour apporter un vent de fraicheur diabolique, sans pour autant dénaturer les chansons originelles et alors froisser les fans. Doomed Forever / Forever Doomed n’est que succession de chefs-d’œuvre tubesques à la sauce Wylde et fait un bien fou, rappelant, s’il était encore utile de le faire, que l’héritage du combo maléfique de Birmingham est loin, très loin, d’être menacé. Hail Sabbath !
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